rapport d'étape sur la campagne "coût du capital" fait par Hervé RENET lors de la CE du 24 mars 2014
Depuis son lancement par les instances confédérales, la campagne coût du capital s'est traduite au niveau départemental par des actions.
Depuis le début de l'année, au delà des actions d'affichage et de distribution de tracts par les secteurs, ont eut lieu des soirées débat public sur les secteurs du Nord-Cotentin (16 janvier ) et centre.
Une journée d'action organisée par la CGT et FSU le 6 février a rassemblée environ 500 manifestants sous une pluie battante à Cherbourg, Saint-Lô et Avranches.
Une deuxième journée d'action à l'appel de la CGT, FO, SUD et la FSU a rassemblé 900 manifestants à Cherbourg et Saint-Lô.
Il semble impératif d'ancrer dans la durée la notion du coût du capital dans nos actions et ce à plusieurs titres.
En premier lieu, cette logique permet de recentrer les légitimes revendications anti austérité des salariés sur une logique de lutte des classes et d'appuyer l'argumentaire de cette campagne et de notre CGT sur des chiffres clairs et sans ambiguïté sur la volonté du monde de la finance et de ses alliés politiques de tous poils à instaurer l'austérité pour le plus grand nombre à la seule fin d'augmenter ses profits.
En second lieu, appuyer nos revendications sur ce thème général permet de prendre le contre-pied de l'ignoble campagne aujourd'hui orchestrée par le Medef sur le soi disant coût exorbitant du travail qui génèrerait cette soi disant crise qui aujourd'hui n'existe plus (le CAC 40 a dépassé son seil historique de 2008) que pour infuser l'austérité aux salariés.
Enfin, elle permet de démontrer que les légitimes revendications défendues par la CGT ne sont pas une utopie mais réellement une alternative possible et crédible, vouée au succès, à l'austérité pour tous.
La CGT doit persévérer dans cette logique argumentaire qu'un autre choix de société est possible pour faire basculer le rapport de force en faveur des exploités d'aujourd'hui et sortir de l'austérité qui ne remplit que les comptes en banque d'une infime minorité de nantis.