LE LIBRE PENSEUR Bulletin d’information (humoristique et satirique) Du Syndicat C.G.T. Du Centre Hospitalier Public du Cotentin
edito
C’est écrit au journal officiel, le directeur général est sur le point de quitter le CHPC pour rejoindre le centre Hospitalier de RODEZ dans l’AVEYRON.
Après un peu moins de 10 ans passés dans le « grand Nord » du Cotentin, il s’en retourne vers le « sud » pour retrouver « le soleil qu’il n’a pas dans le cœur » !
A la CGT, nous nous réjouissons de son départ, même s’il semble un peu trop tardif à notre goût…
Pour nous, le temps n’est pas aux regrets, mais plutôt à un sentiment de soulagement et de bien-être comme lorsque l’on vous annonce la bonne nouvelle que vous n’attendiez plus !
A plusieurs reprises, la joie de l’annonce de son départ a donné suite à l’immense déception qu’il fallait jouer les prolongations et qu’il resterait peut-être jusqu’à une retraite de plus en plus tardive.
Dès les premières rencontres (autant sur le site de Cherbourg que sur celui de Valognes où il a assuré l’intérim dés janvier 2003, avant d’être directeur commun jusque la fusion en 2006) nous avons bien vite compris que c’était un beau parleur et il n’a pas fallu longtemps pour s’apercevoir qu’il pouvait facilement renier sa parole. S’il a toujours affirmé être un homme de dialogue…il a une bien curieuse conception du dialogue social qui ressemble fort à de l’autoritarisme exacerbé : « Malgré toutes vos observations et vos arguments, je ne vois pas pourquoi je modifierais ma décision. j’en ai décidé ainsi et je ne reviendrai pas dessus ! », pouvait-on lire dans le n° 41 de notre bulletin d’information le LIBRE PENSEUR daté de mai 2003. Ce Libre Penseur qu’il exécrait allant même le critiquer lors d’une communication du directeur au CTE à Valognes en mars 2003 et de menacer de porter plainte. Ce qu’il continua de faire régulièrement.
En juillet 2003, il trouvait un précieux auxiliaire en la personne d’un jeune directeur adjoint venu lui aussi du « Sud ». Il lui permettra de faire le « sale boulot » et couvrira ses agissements les plus odieux et les plus abjects jusqu’en juin 2007 …où il sera obligé de désavouer son jeune « poulain ».
Grand « travestisseur » de vérité, lors de la mise en place de la fusion, il avait fait la promesse que l’harmonisation des règles de gestion de l’ensemble des personnels serait menée sur la base de la concertation et avait obtenu sur cette base un chèque en blanc des deux conseils d’administration, au grand dam des organisations syndicales qui n’y croyaient pas … tant cette direction à fait de promesses qu’elle n’a jamais tenues.
Faut-il, rappeler que dans la lettre de la fusion, le directeur général affirmait que : « la fusion est un processus qui associe l’ensemble des forces vives des deux établissements dans le cadre d’une large concertation et n’est pas un nivellement par le bas des conditions de travail ». Qu’en est-il à ce jour ?
S’il n’est pas responsable des décisions prises au niveau national, les plans de retour à l’équilibre budgétaires successifs, et la nouvelle gouvernance lui ont permis de basculer un peu plus chaque jour vers le « côté obscur de la force », de confondre d’avantage information et concertation, dialogue social et autoritarisme, mais aussi, de renier un peu plus ses engagements .
Ne s’était-il pas engagé devant le conseil de surveillance, au début de l’année 2010, « à associer » les personnels et les syndicats aux choix d’économies à opérer pour le plan de retour à l’équilibre budgétaire…il ne l’a jamais fait… Au contraire, il a redoublé d’indifférence, de dédain, de manque de respect et d’autoritarisme vis à vis des organisations syndicales, arrivant même à les fédérer toutes contre lui et à le boycotter pendant plusieurs mois, dans les différentes réunions et instances.
Le plan de dé précarisation sur quatre ans, déjà peu ambitieux et non respecté, en est un autre exemple, puisqu’on se retrouve aujourd’hui avec plus de contractuels qu’en 2007.
S’il n’est pas responsable des décisions prises par le gouvernement Fillon, il en est le serviteur zélé et ne rechigne pas à fermer occasionnellement ou définitivement, lits, services et services médico-techniques et logistiques : médecine 2, cuisine de Valognes, laboratoire de Valognes… « Je ne ferme pas ce qui marche Bien…mais là ce n’est pas de mon fait ! » a t’il déclaré à propos de la fermeture du labo de Valognes !
Les conditions de travail du personnel, comme les conditions d’accueil des patients, il n’en a cure !
Il s’est enfermé chaque jour d’avantage dans la manie de la calculette, entraînant avec lui dans son « obsession » une partie de l’équipe de direction et de l’encadrement.
Les personnels peuvent s’échiner au travail jusqu’à en être malades ou à en perdre la vie, il ne changera pas de cap… bien au contraire il fera tout pour que l’expertise concernant le suicide de notre collègue IADE, demandée par le CHSCT, n’ait pas lieu sous des prétextes fallacieux. Aurait-il quelque chose à cacher ou à se reprocher ?
On dit qu’on sait ce que l’on perd et qu’on ne sait pas qui on trouve … et que l’on peut toujours trouver pire… c’est sûrement vrai ! Mais là, c’est comme pour l’ actuel hôte de l’Elysée, on frôle l’overdose, alors nous disons…dégagez tous les deux !!!
la suite du journal à demander aux camarades