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Présentation

  • : UNION DEPARTEMENTALE DES SYNDICATS CGT MANCHE
  • : L' actu des syndicats CGT de la Manche
  • Contact

formation CGT

 

Formations 2014

 

 

Délégué du personnel :

 

27 et 28 février à Cherbourg

10 et 11 avril à Saint Lô

29 et 30 septembre à Avranches

 

Niveau2 (2ème partie) :

 

17 au 21 mars à Cherbourg

 

ATMP:

 

2 au 4 avril à Saint Lô

22 au 24 octobre à Cherbourg

 

CHSCT :

 

23 au 27 juin à Saint-Lô

6 au 10 octobre à Cherbourg

 

Niveau 1:

 

14 au 18 avril à Cherbourg

13 au 17 octobre à Saint Lô

22 au 26 septembre à Cherbourg

2 au 6 juin à Avranches

 

Eco-CE :

 

19 au 23 mai à Cherbourg
15 au 19 septembre à Saint Lô

 

Niveau 2 (1ère partie) :

 

24 au 28 novembre à Cherbourg

 

Accueil:

 

    Demanderr les dates auprès des  Ul d'Avranches, Cherbourg et Saint lô  qui sont organisatrices de ces formaations 

 

Prudis :

 

 7 au 11 avril

16 au 20 mai

6 au 10 octobre 

 

Risques organisationnels du travail :

 en 2 sessions (3 jours et 2 jours)

16 au 18 juin et

22 et 23 septembre à Cherbourg

 

Journée d'étude :

 

Juillet/ Août

 


actu CGT 50 à venir

    Manifestations le 6 février contre le coût du capital  à 10h30 à St Lô, Cherbourg et Avranches 

Archives

la CGT communique

10 décembre 2012 1 10 /12 /décembre /2012 10:58

Communiqué UD CGT Manche Flamanville

 

L’augmentation du coût d’investissement du chantier EPR de Flamanville est l’objet d’interrogations légitimes. La direction d’EDF avance des explications objectives : aléas industriels, défauts de fabrication des consoles, exigence renforcée de sureté. La facture qui atteindra 8.5 milliards. 

Les 8.5 milliards d’investissements industriels du chantier EPR ont généré jusqu’à présent 20 millions d’heures de travail, ont permis de former, qualifier et d’embaucher des salariés, de dynamiser l’activité économique, de financer les collectivités territoriales…. Nous nous en félicitons.

Nous sommes loin par  exemple des 5 milliards partie en fumée  dans  l’affaire du crédit lyonnais,

On ne peut dénoncer les logiques à court terme, la prégnance de la finance et de la spéculation d’un côté et s’opposer à l’investissement industriel de long terme.

Pour la CGT les causes et les responsabilités de ce retard du chantier EPR, tête de série, doivent être analysées et faire l’objet d’un retour d’expérience indispensable, y compris dans le domaine social, non pour renoncer, mais pour renforcer toute une filière industrielle nucléaire mise à mal par plusieurs décennies de politiques libérales.

 

 

 

 

 

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5 décembre 2012 3 05 /12 /décembre /2012 08:44

Depuis le 28 novembre le scrutin pour les salariés des entreprises de moins de 11 salariés est ouvert soit par correspondance, soit par Internet.

Deux difficultés majeures surgissent :

  1. Plusieurs centaines de milliers de salariés n’ont pas reçu le matériel électoral  pour voter (le Ministère du Travail estime aux alentours de 20% du corps électoral le retard constaté).
  2. Difficultés sur le vote par internet.

Voter devient une difficulté insurmontable pour de nombreux électeurs n’ayant pas de version suffisamment récente de leur système d’exploitation.

Cette situation a conduit Bernard THIBAULT, Secrétaire Général de la CGT, à demander une prolongation du scrutin.

Dans ce cadre, le Haut Conseil du Dialogue social a été réuni vendredi dernier à
14 heures.

La CGT y a porté deux exigences :

  1. Devant cette situation, la possibilité de repousser officiellement la période de vote au-delà du 12 décembre 2012.
  2. Le cas échéant, accepter les plis et les votes par internet au-delà  du 12 décembre, jusqu’à l’ouverture des urnes le 17 décembre au soir.

Sur la 1ère exigence, il nous a été répondu qu’un report officiel reviendrait à modifier la loi, et en conséquence,  annuler et reporter purement et simplement le scrutin à une date lointaine.

Sur la 2e exigence, la réception du vote par Internet étant encadrée par des décrets jusqu’au 12 décembre à 19 heures, étendre la date nous mettrait dans la même situation que précédemment.

Concernant les votes par correspondance, nous avons obtenu du bureau de vote une tolérance, à savoir que tous les plis arrivant avant l’ouverture des urnes, prévue le 19 décembre au matin, seront pris en compte.

A la lumière de la situation, il est urgent :

·         D’informer clairement les organisations de la CGT sur la nécessité de favoriser le vote par correspondance.

·         D’encourager à voter jusqu’au dernier moment puisque les plis arrivant entre le 12 décembre et le 17 décembre prochains seront  pris en compte.

·         D’ouvrir les portes de nos UDs et ULs, voire créer des bureaux de votes itinérants comme plusieurs de nos organisations territoriales le font déjà (bien sûr en prévoyant les logiciels nécessaires dont l’application JAVA).

·         D’informer les salariés des exigences de la CGT pour améliorer le scrutin en cours et surtout apporter des modifications en matière de démocratie sociale dans les TPE pour le prochain scrutin.

 

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3 décembre 2012 1 03 /12 /décembre /2012 10:17

13 décembre 2012 Allons dire au Medef et aux employeurs : la précarité, la flexibilité, le chômage, les bas salaires : ça suffit !!!

 

Nous voulons vivre mieux, de l’emploi stable et bien rémunéré pour tous !

Une protection sociale qui réponde à nos besoins !

Nous refusons la baisse des prestations de nos retraites complémentaires ! 

Des négociations interprofessionnelles sont en cours entre les organisations syndicales de salariés et les représentants des employeurs sur la « sécurisation de l’emploi » et les « retraites complémentaires ARRCO - AGIRC ».

Le Medef utilise la crise pour imposer une véritable « régression sociale » en faisant un chantage permanent : les entreprises seraient au bord du gouffre, en grande difficulté, au point qu’il faudrait accepter une remise en cause des droits sociaux, plus de flexibilité pour les salariés, plus de facilité pour licencier pour les employeurs et tout cela au nom de la compétitivité…

Ce serait la fin du contrat de travail qui fixe les conditions d’emploi, de travail et de rémunération.

D’après le Medef, les entreprises ne pourraient plus financer les régimes de retraites complémentaires ; la seule solution serait une baisse drastique des prestations pour 18 millions de salariés et 11 millions de retraités. La perte du pouvoir d’achat pourrait s’élever à 6  % !

Les efforts sont décidément toujours demandés aux mêmes !

La CGT a décidé d’alerter les salariés, les retraités, les privés d’emplois et les appelle à intervenir ensemble en direction des employeurs et du Medef  le jeudi 13 décembre 2012  pour faire entendre leurs revendications dans les négociations.

Nous contestons les 20 milliards d’euros supplémentaires « d’allègement du coût du travail » que vient d’obtenir le patronat. Ils s’ajoutent aux 172 milliards d’euros d’aides publiques dont bénéficient déjà les entreprises. Les derniers chiffres du chômage, avec 5,2 millions demandeurs d’emploi toutes catégories confondus, démontrent l’inefficacité de ces logiques.

Le gouvernement, suite à l’interpellation de la CGT, s’est engagé à évaluer l’efficacité des aides publiques. Il faut maintenant obtenir les modalités.

La CGT demande que les aides publiques servent à l’emploi, aux qualifications, à la recherche.

Encadrés

C’est le capital qui coûte cher !

Dividendes versés aux actionnaires du CAC 40 : 

39 milliards € en 2007, 37 milliards € en 2008, 35 milliards € en 2009, 40 milliards € en 2010.

200 milliards d’€ d’aides publiques, c’est l’équivalent annuel de la totalité des richesses créées par le secteur industriel en France.

Financement de la protection sociale :

1 % d’augmentation des salaires = + 2,5 milliards d’€ ;

égalité salariale femmes / hommes = + 4 milliards d’€ ;

10 000 emplois créés = + 1,3 milliard d’€ ;

lutte contre le travail illégal = + 6 milliards d’€.

Négociations en cours

L’avenir de l’industrie et de l’emploi nécessite un nouveau mode de développement fondé sur une véritable valorisation du travail. C’est le travail qui est créateur de richesse et c’est bien le capital qui coûte cher. Il faut que les richesses produites par le travail soient investies dans une  politique qui place la réponse aux besoins sociaux au cœur de la relance économique. Cela passe par une véritable politique de création d’emplois stables et bien rémunérés pour toutes et tous, les jeunes, les salariés seniors et une protection sociale de haut niveau.

Le social, c’est le moteur de l’économie. La vie, c’est tout le temps, pas seulement quand il y a du travail !

Retraite

Il n’y a pas d’urgence à traiter les régimes complémentaires puisque une concertation va s’ouvrir au printemps 2013 sur la retraite.

La CGT propose :

d’instaurer une modulation des cotisations patronales liées aux politiques d’emploi et de salaires des entreprises : plus elles précarisent, plus elles cotisent ;

mettre à contribution les revenus financiers au même niveau que les cotisations en vigueur ;

soumettre à cotisation l’épargne salariale, les bonus et les stocks options.

Sécurisation de l’emploi

Pour les 7 millions de salariés qui changent ou qui perdent leur emploi chaque année, ils perdent la quasi totalité de leurs droits.

La CGT propose :

rendre effectif la transférabilité des droits et le maintien dans l’emploi ;

instaurer des droits nouveaux d’intervention des représentants des salariés pour intervenir sur les stratégies des entreprises, notamment par un droit suspensif sur les licenciements et pour transformer la précarité en emploi stable ;

davantage de droits pour les salariés précaires ;

dissuader le recours abusif aux contrats précaires, agir sur le travail dissimulé et les ruptures abusives de contrats de travail.

La mobilisation, c’est maintenant ! Il faut peser sur les négociations, sans attendre.

Le 13 décembre, dans les entreprises devant les chambres patronales, rassemblons-nous ! Parlons de nous ! Faisons-nous entendre !

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3 décembre 2012 1 03 /12 /décembre /2012 10:16

La CGT se félicite de la décision du Gouvernement français de donner une suite favorable à la résolution en faveur de  l’admission de la Palestine à l’ONU en qualité d’État observateur qui sera présentée demain par Mahmoud Abbas à l’Assemblée générale des Nations unies.

La CGT remercie l’ensemble des organisations qui ont pris part à cet engagement à la suite notamment de la lettre adressée par Bernard Thibault à l’attention du Président de la République.

La convergence des  initiatives et des mobilisations de tous les acteurs ont sans aucun doute été un facteur déterminant dans le positionnement du « oui français ».

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26 novembre 2012 1 26 /11 /novembre /2012 11:24

    Conseil d’administration du 27 novembre 2012 

Déclaration des administrateurs CGT

 

Le 31 décembre 2012, notre URSSAF départementale va disparaitre au profit d’un seul et unique organisme URSSAF régional de Basse-Normandie (Calvados, Manche, Orne).

 

Au-delà d’un simple changement de nom, il s’agit véritablement d’un tournant majeur de notre histoire.

Cette transformation intervient dans un contexte déjà difficile. En effet, les conditions de travail se dégradent par manque de moyens. Les salariés de la caisse sont régulièrement sous pression et par conséquent, la qualité du service rendu aux cotisants se détériore.

Rappelons-le, cette régionalisation est basée sur une convention d’objectifs et de gestion rejetée par l’ensemble des organisations syndicales des salariés siégeant à l’ACOSS.

 

Cette réforme faite dans la précipitation doit être bouclée à l’horizon 2014 dans l’ensemble des URSSAF.

Pourquoi tant de hâte ?

La réponse est simple : soit-disant pour faire des économies budgétaires.

D’ailleurs, ce sont bien les recommandations de la Cour des Comptes : diminuer de 10% les frais de gestion de nos caisses afin d’économiser 1 milliards d’euros.

 

Depuis plusieurs années, les URSSAF sont mises à mal après les avoir départementalisées avec la COG 2006-2009. Les voilà qui sont sur le coup de la régionalisation sous la COG 2009-2013.

 

Ce sont 81 organismes qui sont menacés de disparition.

Ce sont 950 suppressions de postes de prévues.

Ce sont des droits syndicaux et des postes d’élus qui sont supprimés.

Ce sont des emplois précaires qui prévalent avec des CDD et intérimaires.

Ce sont les avantages locaux, fruits de l’histoire de chaque organisme, qui sont réduits au strict minimum.

Ce sont les conditions de travail qui se dégradent.

 

Par contre :

Ce sont des tâches supplémentaires et de plus en plus complexes qui sont imposées aux salariés des URSSAF.

C’est une contribution de plus en plus importante des sociétés privées pour externaliser les métiers.

C’est la prise en charge du recouvrement RSI en 2008, des auto-entrepreneurs en 2009 ainsi que la cotisation chômage en 2011.

 

La CGT continuera à agir contre cette régionalisation des URSSAF dont l’objectif principal est de réaliser de nouvelles économies de gestion donc de nouvelles suppressions d’emplois qui auront pour conséquence la casse du financement de la sécurité sociale.

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21 novembre 2012 3 21 /11 /novembre /2012 08:24

Communiqué de presse

 

SOLIDARITE AVEC GAZA – STOP A LA GUERRE

Le maintien du blocus criminel qui, depuis 5 ans, prend en otage la population de Gaza avec la complicité de la communauté internationale, ne peut que provoquer un climat de tension aux conséquences imprévisibles.

Une nouvelle étape est franchie par le Gouvernement Israélien, dont l’action conduit à une escalade de la violence qui frappe les populations civiles de part et d’autre de la frontière. De la mer et du ciel, Gaza est bombardé. Plus de cent morts. Beaucoup d’enfants. Les hôpitaux sont débordés.  Ces crimes n’ont que trop duré. L’occupation israélienne n’a que trop duré. Nous sommes indignés par l’impunité constante dont jouit Israël, qui fait douter du droit et de la justice. Lorsque les assassinats et les crimes deviennent la norme, la communauté internationale – à commencer par la France – ne peut continuer à apporter son soutien à un régime qui tourne en permanence le dos à la paix en ignorant les décisions de l’ONU.

La paix dans la région passe par la reconnaissance d’un Etat palestinien sûr et viable au côté de l’Etat Israélien. C’est pourquoi, nous condamnons avec la plus grande fermeté la guerre dissymétrique menée par le pouvoir israélien, ainsi que les attaques contre la population israélienne, et nous appelons la communauté internationale – notamment l’Union Européenne - à faire arrêter ces bombardements et ce massacre. Nous demandons la levée immédiate du blocus de Gaza, ainsi que l’engagement du  Gouvernement Français de soutenir l’admission de la Palestine à l’O.NU.

Nous appelons la population Cherbourgeoise à exiger justice et droit pour la Palestine, à apporter son soutien à la résistance populaire palestinienne et à manifester sa solidarité avec le peuple de GAZA en participant à un RASSEMBLEMENT le JEUDI 22 NOVEMBRE à 18 heures  à Cherbourg, devant la Mairie.                                                                              

Cherbourg, le 20 novembre 2012

 Premiers signataires :

 France Palestine Nord Cotentin

Mouvement de la Paix

Union départementale C.G.T.

Amnesty International

Sud Solidaires

Union locale CGT Cherbourg

F.S.U.

Europe Ecologie Les Verts

 

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20 novembre 2012 2 20 /11 /novembre /2012 09:18

Israël-Palestine, l'impasse permanente de la solution militaire

Le Mouvement de la Paix demande l'arrêt immédiat des hostilités à Gaza

 

 

Avec la reprise d'opérations ciblées sur la bande de Gaza, qui ont eu pour conséquence l'assassinat d'Ahmad Jabbari, chef de la branche militaire du Haman, Israël prend la responsabilité d'une relance de la violence au Proche-Orient.

 

Une fois encore, c'est en premier lieu, la population de Gaza déjà soumise à un blocus illégal et inhumain depuis 2007 qui en subit les conséquences. La sécurité de la population d'Israël ne sera en rien améliorée, comme en atteste les injustifiables tirs de roquettes subies par les populations frontalières.

 

Le risque d'un nouvel embrasement au Proche-Orient est réel. Israël menace la population de Gaza d'une intervention terrestre et l'armée poste ses chars aux abords du mur qui l'entoure.

 

A la veille d'une échéance électorale à l'occasion de laquelle Benyamin Netanyahou a annoncé l'alliance de son parti avec celui du leader d'extrême droite Avigor Liberman, le gouvernement israélien choisit ainsi la politique du pire. Il n'hésite pas à proclamer sa volonté de renverser l'Autorité palestinienne, voire de liquider sa direction si la Palestine devient membre de l'ONU.

 

Dans cette situation grave, Le Mouvement de la Paix dénonce la passivité du « quartet(USA-Union Européenne-Russie-Organisations des Nations unies) » qui n'a pris aucune initiative, ni même encouragé les diverses initiatives de négociations. Aucune pression réelle n'est exercée sur le gouvernement israélien qui mène une politique ôtant toute perspective d'avenir au peuple palestinien.

 

Le Mouvement de la Paix demande que tout soit fait pour obtenir l'arrêt immédiat des bombardements israéliens.

 

Il s'adresse au gouvernement français, aux dirigeants de l'Unions européenne pour leur demander d'exercer des pressions sur le gouvernement d'Israël pour qu'il se conforme au droit international, et pour qu'il lève le blocus de Gaza

 

les accords de coopération de l'UE avec Israël, qui sont soumis au respect des Droits de l'Homme, doivent être suspendu sans plus tarder.

 

La France doit répondre positivement à la légitime demande palestinienne d'adhésion à l'ONU. 

 

Le Mouvement de la Paix invite tous les citoyens à  participer à toutes les actions de protestation et à s'adresser au Président de la République et au Ministère des Affaires étrangères

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20 novembre 2012 2 20 /11 /novembre /2012 08:55

le flyer disponible ici

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19 novembre 2012 1 19 /11 /novembre /2012 09:11

25 novembre 2012

Lutter contre les violences faites aux femmes dans la vie, comme dans le travail !

 

Toutes et tous ensemble, le 25 novembre 2012, « Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes », rappelons qu’à la CGT aussi, nous luttons contre les violences sexistes et sexuelles au travail !

Dénonçons la réalité des violences que vivent les femmes au travail

Humiliations, blagues graveleuses, gestes obscènes, attouchements, remarques sur le physique, injures, propos à caractère sexiste et sexuel, revues ou images pornographiques, harcèlement sexuel, exhibition sexuelle, mains aux fesses, viol… Les chiffres (Insee) dont nous disposons datent de 2008 et indiquent que 4,7 % des viols et 25 % des agressions sexuelles, dont sont victimes les femmes se produisent au travail !Cette violence relève donc bien d’un phénomène social, tant elle est étendue, mais malheureusement encore trop peu dénoncée par les femmes qui, elles-même, ont du mal à se reconnaître comme victimes de violences. Souvent c’est un sentiment de honte et de culpabilité qui entraîne ce silence 

La violence envers les femmes est intolérable et inacceptable, c’est la manifestation la plus aiguë des inégalités entre les femmes et les hommes

Les violences subies prennent différentes formes : psychologiques, physiques, verbales, économiques ou sexuelles. Les manifestations sont multiples : discriminations sexistes, violences physiques, harcèlements sexuels, sentiment d’insécurité, insultes, viols, prostitution, représentations dégradantes de l’image des femmes, mutilations génitales féminines, mariages forcés… Certaines femmes subissant plusieurs types de violences. 

2,5 millions de femmes seraient victimes de violences conjugales en France soit 9,1 % de la population féminine française. Parmi elles, seules 9 % auraient porté plainte en 2011, et 18 % auraient obtenu un certificat médical. On estime aujourd’hui qu’en France, une femme décède tous les deux jours et demi,  victime de violences conjugales.

Les violences ont des répercussions sur la santé mentale pour plus de 80 % des victimes : stress, angoisse, dépression, tentatives de suicides, symptômes post-traumatiques... Pour plus de la moitié  des femmes, les violences ont des répercussions sur la santé physique, et pour 40 % d’entre-elles, à la fois sur leur santé physique et leur santé mentale.

La violence conjugale se rencontre dans toutes les classes sociales mais touche plus durement encore les femmes les plus fragiles, jeunes ou en situation de précarité économique (étude 2012 de l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales).

Une étude récente de l’Insee révèle l’ampleur des manifestations du sexisme :

  • plus d’une femme sur sept a subi des insultes et dans  plus de la moitié des cas, les injures utilisées sont à caractères sexistes ;
  • les femmes sont fréquemment invectivées sur leurs manques de compétence. Les femmes ayant au moins un diplôme universitaire sont presque deux fois plus souvent victimes d’injures que les femmes sans diplôme ;
  • plus d’une femme sur vingt a été menacée et, dans la moitié des cas, la menace a été utilisée comme une arme pour contraindre la femme à effectuer quelque chose ;
  • plus d’une femme sur vingt a subi des gestes déplacés. Dans la majorité des cas, la victime connaît l’agresseur et ces gestes se produisent dans un quart des cas sur son lieu de travail ou d’étude !

Contrairement à une idée trop répandue, les violences faites aux femmes ne sont pas qu’un problème d’ordre privé.

Le monde du travail est aussi est un lieu où les femmes sont exposées aux violences sexistes et sexuelles de certains hommes 

Les violences sexuelles sur le lieu du travail sont une menace sur l’emploi et la carrière : refus d’embauche, détérioration des conditions de travail, notation bloquée, mutation, refus de promotion, mise au « placard », déqualification, licenciement, etc.

Ces violences au travail ont des conséquences importantes sur leur santé, leur travail et leur vie familiale : difficultés rencontrées avec leur mari ou compagnon, les enfants. Elles culpabilisent de ne plus être disponibles pour eux, de pleurer devant eux, de ne plus être attachées à la vie.

L’Association contre les violences faites aux femmes au travail (AVFT) déclare que 95 % des femmes qui subissent des violences psychologiques ont perdu leur emploi, par licenciement ou démission !

La première violence faite à de nombreuses femmes par les employeurs est financière : les femmes sont moins payées et plus précarisées, elles sont plus au chômage, alors même qu’elles ont un niveau de diplôme souvent supérieur et elles subissent du temps partiel imposé.

Les chiffres nous indiquent la gravité de la situation et des violences multiformes que subissent les femmes dans notre société. Mais ce phénomène social est loin d’être une fatalité ! La CGT porte l’idée qu’une société non sexiste et non violente est possible. Il faut la construire en agissant par la prévention des comportements sexistes et violents à tous les échelons de la société.

La CGT est engagée dans la lutte contre toutes formes de violences faites aux femmes

L’accueil et l’accompagnement des victimes dans nos entreprises est essentiel.

Plusieurs lois récentes renforcent les moyens de combattre les discriminations, le sexisme et les violences faites aux femmes : il faut les faire appliquer dans l’entreprise et dans la société. Aller à l’information, se former, exiger des campagnes de prévention, solliciter la médecine du travail, et s’emparer de façon offensive des négociations annuelles obligatoires (NAO), des CHSCT, des négociations sur l’égalité professionnelle. C’est là que le sort des femmes se joue réellement dans l’entreprise et rien ne se fera sans l’intervention des femmes, des hommes et des organisations de la CGT !

 

Les principales lois ou accords

  • loi du 9 mai 2001 relative à l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes ;
  • loi du 16 novembre 2001 relative à la lutte contre les discriminations ;
  • directive du 23 septembre 2002 (charge de la preuve, discrimination indirecte) et par l’ouverture de nouveaux droits (congé de maternité, harcèlements, etc.) ;
  • ccord national inter-professionnel du 1er mars 2004 relative à l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes ;
  • loi du 30 décembre 2004 sur la haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité ;
  • loi sur le harcèlement (moral et sexuel) ;
  • loi du 9 juillet 2010 relative aux violences faites spécifiquement aux femmes, aux violences au sein des couples et aux conséquences de ces dernières sur les enfants ;
  • loi du 6 août 2012 relative au harcèlement sexuel.

 

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19 novembre 2012 1 19 /11 /novembre /2012 09:02
Le mercredi 7 novembre, les Fédérations CGT et FO ainsi que des salariés des Caisses d’Allocations Familiales de la Région Parisienne ont été reçus au Ministère, par Monsieur PLANEL, Conseiller de Madame BERTINOTTI, Ministre Déléguée à la Famille.
Pendant deux heures, les Fédérations FO et CGT ont dressé le bilan de la COG 2009/2012 de la branche Famille :
  • le sous-effectif est permanent,
  • les heures supplémentaires obligatoires se multiplient,
  • les fermetures d’organismes dans leur globalité de manière impromptue sont monnaie courante et les fermetures définitives de sites de proximité ne se comptent plus,
  • le retard dans le traitement des droits est considérable,
  • les conditions de travail se dégradent et la souffrance au travail explose.
Le Conseiller du Ministre, tout en reconnaissant que plus de mille postes ont été supprimés en trois ans, fait valoir que par rapport à 2009, la situation devrait être positive de 80 postes ! Sauf que… la charge de travail a explosé et ne diminuera pas à l’avenir, bien au contraire.
Dans le même temps, à l’Instance Nationale de Concertation à l’UCANSS, le directeur de la CNAF déclare qu’il serait satisfait si pour la prochaine COG, il arrive à maintenir les effectifs actuels. Ainsi, les fermetures de Caisses et les heures supplémentaires vont perdurer et proliférer. C’est inacceptable !
Le Conseiller du Ministre a également confirmé que toute augmentation collective se fait désormais au détriment des augmentations individuelles (points de compétence, promotions) en raison du mécanisme de la RMPP (Rémunération moyenne du personnel présent). Les Fédérations CGT et FO ont alerté le Ministère sur la volonté de l’UCANSS de s’attaquer à la CCN en imposant la mobilité forcée (changement d’emploi ou de lieu de travail à l’initiative de l’employeur).
Non seulement le personnel est sous payé, avec des conditions de travail déplorables, mais en plus l’UCANSS veut nous rendre taillables et corvéables à merci. Le 22 novembre, a lieu la rencontre nationale des présidents et vice-présidents de toutes les CAF de France avec la direction de la CNAF.
Le 23 novembre, Madame BERTINOTTI, Ministre Déléguée à la Famille y prendra la parole. Elle recevra ensuite les organisations syndicales nationales du personnel de la Sécurité Sociale. Les Fédérations FO et CGT et les organisations représentant l’encadrement, SNFOCOS et COFICT appellent l’ensemble des personnels des CAF à être en grève le 22 novembre pour :
  • L’arrêt des suppressions d’emploi,
  • L’embauche de CDI permettant d’assurer un service public de qualité,
  • L’arrêt des mutualisations et externalisations,
  • L’arrêt des réorganisations permanentes,
  • La défense de la Convention Collective Nationale et des acquis locaux.
Le Rapport du Sénat n° 107 (2012-2013) fait au nom de la commission des affaires sociales, déposé le 7 novembre 2012, au sujet du projet de loi de financement de la Sécu pour 2013, évoque « une situation de crise dans les Cafs » :
« Les nouvelles missions confiées aux Caf ne sont pas le seul facteur d'augmentation de leur charge detravail ; la crise économique que subit le pays depuis 2008 y contribue également. La crise génère en effet de la précarité et de l'instabilité familiale et professionnelle. De fait, les besoins sociaux des allocataires se trouvent renforcés et la demande sociale s'accroît ». La table ronde organisée par votre rapporteure avec les représentants syndicaux des salariés des Caf (CGT,
CFDT, CFTC, CFE-CGC, FO) a révélé l'ampleur du malaise social qui secoue aujourd'hui le réseau. La commission a auditionné Jean Louis Deroussen (Président de la Cnaf) :
« Faute d'emplois nouveaux, nous demandons au moins une stabilisation des effectifs. Dans le cas contraire, on ne pourra, selon nous, tenir les délais de traitement des dossiers, actuellement de quinze jours pour les allocataires de minima sociaux. Certaines autres prestations - accueil du jeune enfant, allocations logement - sont parfois nécessaires pour faire vivre les familles, les loger et les nourrir. Si les Caf ne disposent pas du personnel nécessaire pour traiter ces dossiers, ce ne sera pas sans conséquences... »
 
Il faut stopper la Casse de la Sécu ! C'est en ce moment que nos moyens pour les 4 ans à venir sont négociés.
Les Cafs des Alpes Maritime, Drôme, Hérault, Côte d'Or, Puy de Dôme, Charente Maritime,
Vaucluse, Haute Pyrénées, Haute Garonne, Isère, Seine Maritime, Rhône.. sont en grève le
22 novembre, leurs actions ont débuté en octobre.. et même avant pour certaines d'entre
elles.
A notre tour de nous mobiliser, à la Caf 50 !
Les syndicats CGT et FO de la Caf 50 appellent les salariés à cesser le travail jeudi 22 novembre 2012 de 55 minutes à la journée.
 
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A NOTER


Les dix exigences de la CGT…

1 Revaloriser les salaires, les pensions et les minima sociaux
2 Contrôler les aides publiques aux entreprises
3  Contraindre les entreprises à des alternatives aux licenciements
4 Suppression des exonérations fiscales et sociales sur les heures supplémentaires
5 Stopper les suppressions d’emplois
6 Développer les politiques publiques et les moyens des services publics
7 Réformer la fiscalité en profondeur
8 Créer un pôle financier public et établir un mécanisme de crédits à taux réduits pour :
En Europe et dans le monde.

9 Taxer les mouvements spéculatifs de capitaux et éradiquer les paradis fiscaux.

10 Mettre en place un fond européen de solidarité sociale et de développement économique :

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     Le 21 février : initiative régionale sur la 3e résolution et les élections fonction publique de décembre.

 

-Le 18 février : action au centre hospitalier Louis Pasteur à Cherbourg-Octeville.

 

- Le 14 février : Journée d'étude sur la formation à Saint Lô

 

_ Le 13 février journée  débat sue la Défense de la protection sociale organisée par les retraités et l'UD de la Manche à la salle Allendé à Saint Lô

 

Journée nationale interprofessionnelle de mobilisation
Le 6 février 2014 :
Toutes les raisons de revendiquer

 

 

INAFFICHE.jpgpermanence indécosa le mardi et jeudi à l'UD plus des permanences dans les uls (prendre rendez vous par téléphone 0233204189)

 

 

 

A lire, à voir,.....